Cet après-midi, le 6 octobre, je me trouvais à Molenbeek-Saint-Jean entouré de la famille et des proches du Baron Paul Halter, pour lui rendre hommage. Le square à l’intersection des boulevards Mettewie et Machtens qui se trouve au pied de son dernier domicile porte désormais son nom. Les discours émouvants de sa fille et de son ami Henri Golberg, qui a repris la présidence de la Fondation Auschwitz, ont été suivis du Chant des Patriotes entonné par les élèves de l’école n°11 de Molenbeek. Quel magnifique symbole que cette volonté de transmission de mémoire qui lui tenait fortement à cœur !
Comme j’ai eu l’occasion de le dire dans mon discours d’hommage en avril 2013, « Paul Halter savait refuser les discours délétères, la discrimination, l’arrogance de ceux qui savent envers ceux qui ne sauraient rien... »
Je n’ose imaginer sa déception, dans le contexte actuel où l’Etat encourage ses concitoyens à se dénoncer mutuellement…
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