Les lieux publics sont par définition le bien commun des citoyens.
L’usage partagé de ce bien suppose la sécurité de déplacement à tout moment de la journée.
Hélas, il suffit de peu de choses pour que la tranquillité d’un quartier se dégrade. Les incivilités non sanctionnées génèrent rapidement un climat d’impunité propice à des actions plus violentes contre les personnes et les biens.
La sécurité publique, support de la paix civile et sociale, est donc un enjeu sérieux qui demande des réponses concrètes et non des discours impraticables.
Depuis plusieurs années, je prône l’éducation à la citoyenneté. Donner à la jeunesse des repères et des valeurs encourage la convivialité et la volonté de vivre ensemble.
Mais pas d’angélisme, la prévention n’est efficace que si elle s’appuie sur la répression des conduites délinquantes. Une répression proportionnée aux infractions commises, à la souffrance des victimes et qui tient compte de la récidive éventuelle. L’aide aux victimes d’agression et leur indemnisation doivent être développées. Enfin, une présence publique (gardiens de la paix, policiers) renforcée dans les rues peut aussi apporter plus de sérénité dans les relations entre les gens.
La sécurité est un bien comme la sécurité des biens est un droit.
André Flahaut
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