Le 8 Mars est, comme le 1er Mai, une grande date du calendrier socialiste. De fait, ce jour de mobilisation et de reconnaissance internationale des femmes avait été proposé par la militante socialiste allemande Clara Zetkin en 1910.
Depuis, la « moitié du monde » s’est émancipée, dans nos régions du moins, des tutelles traditionnelles. L’égalité entre les hommes et les femmes est désormais un déterminant essentiel de l’action politique.
La femme n’est donc plus en Occident la « prolétaire du prolétaire » mais elle subit encore de nombreuses inégalités, dans le domaine du travail notamment. Les violences domestiques, qui s’exercent quel que soit le milieu social, sont également indignes de nos sociétés démocratiques développées.
Ailleurs, la condition de la femme est hélas souvent synonyme de subordination et de discrimination. Main d’œuvre corvéable, première cible des trafiquants d’être humains, sacrifiées aux politiques d’éducation défaillantes (elles forment les 2/3 de la population analphabète dans le monde), les femmes souffrent enfin de codes de valeurs patriarcaux qui stigmatisent leur être tout entier.
Certes Médée existe, comme le rappelle l’actualité récente, mais la cohabitation harmonieuse des sexes nous est aussi rapportée par la mythologie : quand Ares (Dieu de la Guerre) et Aphrodite (Déesse de l’Amour) eurent une fille, ils l’appelèrent Harmonie.
André Flahaut
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