Mesdames, Messieurs,
Souvent le travail en commission oblige à des discussions techniques ardues. Nous sommes rarement des techniciens et il ne nous est pas toujours aisé de d’établir notre conviction finale.
Certes, la Commission Buizingen se devait d’entendre les ingénieurs, les responsables de la sécurité, des technocrates mais elle avait prioritairement le devoir de garder en mémoire, jour après jour, le souvenir des victimes, de toutes les victimes au sens le plus large.
La déferlante médiatique passée, les blessés, les familles endeuillées tentent, aujourd’hui encore, de se reconstruire, autant que faire se peut. L’attention qu’ils méritent ne peut se diluer ni dans le temps ni dans les méandres de dossiers administratifs ou judiciaires.
Je veux ici saluer le travail des parlementaires qui, dans ce travail particulier, n’ont eu de cesse de garder au centre de leurs réflexions, la douleur des familles, la sécurité des voyageurs, les conditions de travail des cheminots.
Notre devoir de parlementaire exige de garder le citoyen au centre de nos préoccupations.
Je vous remercie de la priorité qui lui a été accordée, de votre écoute, de votre sensibilité et de votre investissement personnel pour clarifier l’aspect « sécurité » du rail.
Avec vous, avec les usagers, avec les victimes, avec le personnel de la SNCB, j’ose espérer que de réelles leçons seront tirées, que les décisions urgentes et indispensables seront prises.
Nous ne pourrons effacer les douleurs mais nous avons su les entendre.
Que votre travail puisse désormais les prévenir et les éviter.
André Flahaut
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