L’austérité sur le banc des accusés

Ce mercredi 14 novembre, des actions syndicales sont menées dans plusieurs pays européens pour l’emploi, la solidarité et contre l’austérité.

Je suis moi aussi convaincu qu’il faudra envisager d’assouplir la trajectoire budgétaire imposée par l’union européenne. La situation dans laquelle se trouve la Grèce et l’Espagne est insupportable et certains responsables européens leur demandent de faire encore plus d’efforts.

Le cercle vicieux dans lequel l’Europe nous a plongé – résorption forcenée des déficits, aggravation de la récession économique, diminution des recettes de l’Etat, amplification des déficits – en prenant des mesures d’austérité dures et brutales, doit être arrêté.

Il est urgent de mener des politiques de rigueur responsables et  de prendre des mesures de relance afin de trouver à nouveau des marges de manœuvres pour l’économie et l’emploi. Parallèlement à cela, la Belgique doit investir dans la recherche et l’innovation afin de rester compétitive.

Ce discours, les responsables politiques socialistes le martèlent depuis des mois ; tout comme l’importance d’imposer une taxe sur les transactions financières ou encore d’envisager une supervision européenne du secteur bancaire.

Maintenant, la réalité politique au Conseil européen et au Parlement européen est telle que les idées défendues par les responsables socialistes européens n’ont que peu d’échos mais nous continuerons à nous battre pour une Europe plus sociale, démocratique et surtout moins technocratique.

André Flahaut