Monsieur Mustapha Ben Jaafar est tunisien, Secrétaire Général du parti de gauche FDTL et défenseur des libertés de son peuple qu’il a vu souffrir et se battre pour gagner la lutte contre le totalitarisme.
J’ai eu le privilège de le rencontrer, ce jeudi 24 février, à la Présidence de la Chambre, lui qui a vécu la « Révolution de jasmin » de l’intérieur et qui maintenant se mobilise pour que le combat des tunisiens ne soit mis en échec par l’abandon des avancées promises en terme de réformes politiques et sociales.
La situation tunisienne a déclenché des mouvements de révolte en cascade dans nombre de pays arabes mais ce n’est pas pour autant que le peuple a obtenu ce qui se cachait derrière la Révolution : une volonté de changements profonds et une forte aspiration démocratique.
Aujourd’hui que les feux des projecteurs ne cessent de se braquer sur tel ou tel autre pays, il me semble important de ne pas perdre de vue que toute révolution n’est qu’un début, la charnière entre deux époques. Nous avons à présent le devoir d’accompagner les tunisiens dans leur mutation politique afin de les aider à redessiner, selon leurs aspirations, le futur de leur pays. Un futur qui offrira peut-être un modèle à d’autres, à l’instar de leur combat pour la liberté.
André Flahaut
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