L’utilisation que l’on fait du numérique le détermine remède OU poison

Ce mercredi 20 mars, le numérique était à l’honneur à la maison du peuple de Braine-l’Alleud. Une conférence pour laquelle 4 orateurs, aux univers distincts mais complémentaires, avaient répondu à mon invitation : Pierre-Yves Defosse, réalisateur audiovisuel, Etienne Delacroix, physicien - artiste peintre, Martin Buxant, journaliste pour le quotidien De Morgen, élu le plus influent sur Twitter en 2010 et Brigitte Doucet, Journaliste IT depuis une trentaine d’années.

En formatant les esprits, l’outil numérique bouleverse le monde tel que nous le connaissons. Dès lors, est-il plutôt un remède ou un poison ? La réponse se trouve dans l’utilisation que l’on en fait. C’est la conclusion à laquelle nous sommes arrivés au bout de deux heures d’échange de points de vue et de partage d’expériences.  

Le fait est que pour tirer parti de quelque chose, il faut en connaître le fonctionnement, le comprendre aussi. Hors, l’Internet, par exemple, privilégie les personnes préalablement averties.  Dès lors, il faut agir ! Mais comment ? En misant sur  l’éducation au numérique afin d’adopter une position critique et non de rejet par rapport à cet outil.

Malheureusement, l’on constate que les écoles ne disposent guère d’ordinateurs, pourtant omniprésents dans toutes les sphères de notre vie. Le problème reste une question de moyens. Problème qui, faute de budget, ne peut, actuellement, être résolu au niveau politique, si ce n’est au détriment d’une autres matières essentielles.

Rendez-vous le 11 avril à Villers-la-Ville pour la prochaine édition des conférences « Confidences » sur le thème de l’habitat social « Un toit, un droit ? ». Un tout autre débat qui promet d’être aussi passionnant.

André Flahaut