La question mérite d’être posée à l’Assemblée générale de l’IBW. Attention danger !
J’ai pris connaissance du projet de la Ville d’Ottignes-Louvain-la-Neuve de s’engager dans le tri sélectif de déchets organiques à partir de 2010.
On doit se réjouir d’un tel volontarisme dans la mise en œuvre concrète de projets écologiques qui permettent une économie de CO2. Je m’interroge néanmoins quant à la raison pour laquelle la Ville semble se désolidariser du travail de l’Intercommunale du Brabant wallon (IBW).
Précisément, si le Brabant wallon est à la pointe aujourd’hui dans la politique de traitement des déchets, c’est grâce à l’IBW qui a pu mener pendant de très nombreuses années une politique moderne et écologique grâce à la cohérence et l’engagement solidaire de toutes les communes de la Province.
Ma crainte est que d’autres municipalités du Brabant wallon emboîtent le pas à Ottignies-Louvain-la-Neuve. En effet, si chaque entité communale devait développer sa propre gestion et quitter la cohérence globale, ce serait la négation de la solidarité avec pour conséquence un coût plus important pour certaines communes et leurs habitants.
Enfin, je regrette au passage que le projet de l’IBW de création d’un centre tri broyage-séchage à Mont-Saint-Guibert ait fait l’objet de tant de manœuvres de retardement par certains de ceux qui aujourd’hui s’orientent vers une solution semblable avec le même partenaire privé mais en solo cette fois.
André Flahaut
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